samedi 18 mai 2013

Three days

Ces trois jours je les lui ai demandés en esquissant un sourire si heureux ! Mais ce délai semble trop court. Ou n 'a pas lieu d'être. Je ne décide rien. Mon corps  le fera pour moi. Je vais sans doute vomir toute cette bile ; alléger mon foie, entrevoir le bout du couloir; être éblouie ; vomir encore et mourir à cette idée de l'amour qui m'a bercée sept années d'affilée, sept putain d'années !

Et ensuite, quelle heure sera-t-il ? Je ne sais pas.

Je ne pleure plus mais je ris seule, et si fort ! J'ai l'air d'une folle. Mieux vaut rester enfermée chez moi.

Je refais un litre de café.
Je n'ai plus de bière, va falloir sortir pour en acheter.
Je me réécouterai The faith de The Cure comme quand j'aimais déprimer à l'aube de mes quatorze ans.

Les rideaux restent tirés.




2 commentaires:

  1. Bifurcation virtuelle. Atterrissage sur petit texte qui ne peut être lu sans émotion. Donc je ne peux me natchave sans te faire un clin d’œil sourire (JE SAIS : dérisoire, mais sincère)

    Becs fraternels.

    Patrick

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  2. Bifurcation? C'est une bonne chose. Bifurquez, Patrick! Bifurquez encore! Merci pour votre passage sur ma page et merci d'y avoir laissé vos impressions!

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