mardi 15 octobre 2013

Naïve

Une rose en prose, si j'ose... (Inédit)

Parce qu'au travers de ce parcours sans me prémunir
De gants, attirée par tant d'apparat, je tends mes doigts
Écarter ces fleurs pour faire face au vice, ne plus le fuir
Fait couler mon sang ; mais elles écorchent juste mes bras
Elles, elles ont pris soin de se protéger du pire
Et leur beauté m'avise tout autant de les bannir
Ne pas craindre les épreuves. Suivre ma voie.
Car au-delà du mal, enchantement, je te vois
Une trace de toi, émoi, s'y grave pour l’éternité, bébé
Le mal subi par par certaines pénuries orne ma destinée
Comme je hais la facilité, l'acquis sans même y songer !

Pourtant, certains dons du Ciel, pleins de beauté
S'apparentent aux reflets de mes idées ; des rêves éveillés
La Terre Mère Nourricière dont les propos m'interpellent
Me réveille et me dit : " Prends soin de moi, je t'en prie !
Je te nourris et sans fleurs, tu le sais, ni airs ni romances
Regarde-moi ! J'ai besoin d'être contemplée et écoutée. "
La nature me dit : " Crois en ce qui conçoit toute beauté ! "
Sécurisée, je continue à évoquer des citations, en transe
Tout en caressant les piquants de ces fleurettes qui osent
Se projeter vers le ciel dans lequel file parfois une étoile
Écartant leurs corolles, ces divines gerbes prennent la pose

Quand je rédigeais juste des poèmes en prose ...