Ou le vide et le plein. Le manque. Ce dernier
a-t-il un lien avec le vide que je ressens ? Non. Le manque n'est pas lié au
vide. Ils se ressemblent c'est tout. Je sais que je ne suis Rien. Il faut
plonger au-dedans du vide pour en ressentir l'activité. Le manque c'est quand
ce que je désire pour combler ce vide abyssal vient à disparaître. Dans ce cas
là, je peux faire n'importe quoi. N'importe quoi, mais vraiment. Il est dur à
contrôler.
Ou alors je ferai un truc génial malgré moi,
malgré lui, malgré tout. Le vide ressemble à l'Absence; c'est Tout.
Lorsque, stupéfaite, il me vient l'idée innée et
physiologique de déprimer : sourire et accepter l'évènement -
" cause " de cet état - comme un cadeau ; pourquoi pas ?
" cause " de cet état - comme un cadeau ; pourquoi pas ?
Lorsqu'un garçon que j'apprécie prend du temps à
me remarquer : en prendre un autre en attendant ; pourquoi pas ?
Lorsque je suis affamée et que je n'ai plus rien
à manger : ne pas aller au boulot et lire tout Schopenhauer, pourquoi pas ?
Quand j'en ai assez de ces visages de papier et de
ces regards égarés ou indifférents, prendre un train, hop ! en avant ! Pourquoi
pas ?
Mais quand je songe à ce qui est en train
d'arriver entre lui et moi, je ne peux que rester coi ; eh ! quoi ?!
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