samedi 1 février 2014

Absence



Nettoyage d'hiver

Le printemps apparait déjà, en somme. L'air est doux et le vent me ranime à la vie; c'est du bonheur gratuit. Quand j'ouvre grand la fenêtre et sors ma pomme, j'en profite en ce 25 décembre où la circulation est très limitée étant donné que chacun est en famille ou dans son salon; peut-être étendu sur le parquet en train de pleurer ou juste de cuver voire les deux comme moi la fois où ce bel homme, que j'ai aimé pendant deux ou trois jours, m'a appris qu'il n'avait pas les mêmes projets que moi; et c'est son droit. Depuis peu je me tiens droite, bien droite (le plus souvent assise).

Aujourd'hui j'affiche un sourire, au moins en moi. Sinon tant pis, laissez-moi!

Je n'attends pas le printemps officiel pour faire le tri dans ma vie, mes vêtements et mes amis. L'ordre c'est maintenant. Je ne fuis pas. Je m'installe ici, dans mon appartement et mon logis de chair. Chers amis, je vous reconnais. Et, sans aimer les catégories, j'ai choisi d'ignorer ce patronyme Ami pour vous voir tels que vous êtes et juste comme des personnes que j'apprécie; et je sais pourquoi. Je vous aime tels que vous êtes.

J'ai une famille mais je l'ai ajustée et, cette dernière est composée elle aussi avec le cœur et pas juste avec les liens de sang; certains membres de celle-ci n'ont même aucun gêne avec mon consanguin, aucun.

Mais peut-être que je préfère la compagnie de mon esprit sous amphés quoique celles-ci sont aussi à éliminer. J'apprends juste à vous aimer et moi aussi par la même occasion. On se verra pour fêter ça. On se verra pour fêter ça. Et on trinquera à quoi sinon à l’amitié ?
AMITIÉ n.f. 1. Sentiment d'affection, de sympathie qu'une personne éprouve pour une autre; ce lien généralement réciproque. 2. Amitié particulière: liaison homosexuelle (notamm. entre deux adolescents). * Témoignages d'affection. Fais-leur mes amitiés.

S'il s'agissait juste de combler ce que communément on appelle le manque affectif, je me serais déjà maquée pour partager mes friandises chocolatées devant des émissions frelatées avec une couverture sur les genoux et sa main à lui au-dessous. Je me contenterais bien de ça si je le pouvais. 

Lui, lui est plein, mais aussi vide que moi. En avoir conscience. Des atomes crochus nous relient, c'est ça.
Au-delà de moi, de ma personnalité, quand bien même je sais ce que je veux, il y a nous ; et là, nous ne sommes plus deux mais un tout. L'amour est plein ou la boucle est bouclée. Toutes les failles seraient comblées quand je tendrais à aimer quelqu'un qui m'aime. Et l'amitié dans tout ça, me direz-vous ?

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